DU PLUS PETIT JUSQU’AU PLUS GRAND

Novice et polyvalent machine à la Compagnie Générale Transatlantique, par Patrice Guyaux.

En 1967 Monsieur Charles Aznavour  chante « Emmenez moi »

En juin 1967 je quittais l’École d’Apprentissage Maritime (E.A.M.) de l’ Aber-Wrac’h où je venais de passer une année, pour embarquer sur mon premier bateau de commerce à la Compagnie Générale Transatlantique, celui-ci, se nommait «Ville-de-Québec».

Cette reconstitution de carrière se présente sous forme de catalogue, et a tout simplement pour but, de retracer mes embarquements, et de me remémorer, dans quels pays et dans quels ports j’avais fait escale. Cet épisode de ma vie, couvre la période allant de 1967 à 1972, que j’ai passée à bords des navires de la Compagnie Générale Transatlantique.
Pour cela je me suis attelé à transcrire dans leur intégralité ou partiellement, les rapports de voyages, consignés par les différents commandants de bord de ces navires. Rapports que j’avais demandés auprès de l’association French Lines pour préparer mon départ à la retraite.
Il m’a été agréable de constater, qu’à la lecture de ces documents, nombres de souvenirs ont refait surface.

Le plus petit

Le Ville-de-Québec (1951 – 1968) – © Collection French Lines (Le Havre)

Le titre de ce récit fait allusion au Ville-de-Québec qui était le plus petit navire de la Compagnie Générale Transatlantique et au France le plus grand et le plus majestueux des Liners.

Le plus grand

Le paquebot « France » et son panache blanc !… © Collection French Lines (Le Havre)

C’est aussi un petit clin d’œil à la chanson « C’est nous les gars de la marine », où l’on trouve ces paroles de Jean Murat : Refrain

« C’est nous les gars de la Marine
Quand on est dans les cols bleus
On n’a jamais froid aux yeux
Partout, du Chili jusqu’en Chine,
On les r’çoit à bras ouverts
Les vieux loups de mer
Quand une fille les chagrine
Ils se consol’nt avec la mer (avec la mer)
Voilà les gars de la Marine,
Du plus p’tit, jusqu’au plus grand,
Du moussaillon au commandant »